- Résumé du parcours -
Besoin physiologique, identité, santé, vie en sociétés, intimité, plaisir, etc. De nombreux termes peuvent être associés à cet acte semble-t-il « ordinaire » qu’est celui de manger. En effet, l’alimentation relève de dimensions plurielles et elle est constitutive des individus, bien au-delà de leur physiologie.
- Que retenir ? -
L’alimentation, partie intégrante de notre quotidien, influence notre santé. D’un point de vue purement biologique, les aliments constituent une source de nutriments indispensables au fonctionnement de l’organisme. Une alimentation déséquilibrée peut être à l’origine de diverses pathologies. La nourriture agit également sur le microbiote intestinal vivant en symbiose avec l’humain.
Manger répond à un besoin vital. En fournissant les calories, vitamines et minéraux nécessaires au fonctionnement de l’organisme, l’alimentation contribue à satisfaire les besoins physiologiques. Ces derniers (plastiques, fonctionnels et énergétiques) dépendent de facteurs tels que l’âge, le sexe, le poids, la taille ou encore l’état de santé. Il en découle une définition du « bien-manger » fondée sur le maintien de notre capital santé, tant physique que mental, qui contraste avec une alimentation purement rassasiante. Selon le Programme national nutrition santé (PNNS), une alimentation variée et équilibrée revient à manger de tout, en quantités raisonnables, en privilégiant les aliments dits « bénéfiques » à la santé et en limitant les aliments trop sucrés, salés et gras. Sans pour autant considérer qu’il y ait de « mauvais » aliment en soi, et tout en associant alimentation et activité physique. Or, l’évolution des sociétés s’est accompagnée de changements alimentaires associés au développement de pathologies chroniques. Une alimentation-santé implique donc également d’adapter les régimes alimentaires aux modes de vie contemporains. En parallèle, on voit émerger une tendance à la naturalité, c’est-à-dire la recherche de produits non transformés, contenant moins d’additifs industriels, colorants, sucres, etc. La prise de conscience des liens entre alimentation et santé incite les mangeurs à des ajustements ponctuels en fonction de leur état nutritionnel propre mais aussi des incitations sociales.