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Le paradigme du développement durable et la prise de conscience écologique poussent, depuis plusieurs années, les territoires à porter un nouveau regard sur leur alimentation, et de ce fait à appréhender le développement territorial en prenant en compte un large éventail de thèmes, comme l’adaptation au changement climatique, la préservation de l’environnement, les liens entre espaces ruraux et urbains, la nutrition, la santé, etc. Or, toutes ces activités impliquent une diversité de parties prenantes et il ne s’agit pas de pro-poser la solution la plus efficace pour chacun mais la plus adaptée à l’ensemble des acteurs.
La Communauté d’agglomération de Montpellier, devenue Montpellier Méditerranée Métropole en 2015, s’est engagée dans cette démarche lors de l’arrivée de la nouvelle équipe politique en 2014, présidée par Philippe Saurel, maire de Montpellier et président de la Métropole. De nouveaux axes stratégiques pour le développement territorial ont été définis, dont un axe concernant l’alimentation. Ce dernier se caractérise par une politique agroécologique et alimentaire. Elle est alors portée par Isabelle Touzard, maire de Murviel-lès-Montpellier et vice-présidente de la Métropole. Mais ces nouvelles perspectives de développement territorial interrogent les décideurs sur leurs rôles, leurs compétences et leurs objectifs. C’est pourquoi la Métropole de Montpellier fait appel, en août 2014, à une équipe de recherche multidisciplinaire (géographie, agronomie, sociologie et sciences politiques) de l’Inra, afin de proposer un diagnostic collectif sur la situation alimentaire de la Métropole (Soulard, 2015). Puis des associations ont été mobilisées pour organiser des événements autour de la transition agroécologique et former un forum citoyen. Plus récemment, des urbanistes, des paysagistes, des experts de la vie urbaine et de la mobilité ont été appelés en novembre 2017 pour proposer une analyse prospective sur l’avenir de la Métropole [1] (Maxime, 2016).
Ces mobilisations et consultations ont certainement permis d’augmenter l’efficacité des décisions politiques, et de favoriser un apprentissage collectif. Mais ces réflexions avaient encore l’inconvénient de rester cloisonnées aux thématiques et structures habituelles des acteurs engagés. Il n’y a pas réellement eu de confrontation de points de vue entre les parties prenantes, ni de définition d’objectifs partagés. C’est à ce besoin que souhaite répondre l’initiative collective présentée dans cet article. Elle émerge suite aux événements indiqués ci-dessus et réunit des associations et des chercheurs souhaitant décloisonner les savoirs et coopérer pour co-construire un projet de recherche.
Des associations montpelliéraines ont organisé la première édition du mois de la transition agroécologique avec la Métropole en 2017. Dans ce cadre, un forum citoyen a eu lieu afin de débattre des différentes visions de l’agroécologie. Cette première étape n’a toutefois pas engagé les décideurs politiques. La destitution d’Isabelle Touzard a renforcé le sentiment d’abandon ressenti par les associations. Mais ces prémices de débat ont néanmoins permis aux associations de définir une vision commune de l’agroécologie qu’elles souhaitaient développer. Elles définissent l’agroécologie comme un ensemble de pratiques agricoles dans lesquelles le paysan utilise les services offerts par les agroécosystèmes pour concevoir des systèmes de production qui réduisent les pressions sur l’environnement et préservent les ressources naturelles (Stassart et al., 2012).
Par la suite, les associations sont allées solliciter la Boutique des Sciences (BdS) Occitanie en octobre 2018. La BdS est un dispositif de recherche collaboratif, non lucratif, qui permet à la société civile de s’adresser à des chercheurs afin d’identifier collectivement des réponses à ses questionnements. Elle s’est montée au printemps 2018 au sein de la Maison des Sciences de l’Homme à Montpellier. Les associations, structurées alors en un collectif regroupant plusieurs champs d’action allant de l’agriculture (Nature et Progrès, Terre et Humanisme et InPACT), à l’alimentation (Marchés Paysans), à l’urbanisme (Semeurs de Jardins) et à l’environnement (BEDE), ont interpellé la BdS avec une question globale : comment développer une agroécologie dans notre région qui permette de nous alimenter durablement (socialement, écologiquement et économiquement) ?
Une fois la BdS sollicitée, des chercheurs ont été mobilisés pour définir le processus de travail à mettre en place afin de répondre collectivement à cette question. En effet, cette démarche collaborative demande de définir des objectifs précis avec des outils et des méthodes particulières. Les acteurs se sont alors demandé quel dispositif pourrait leur permettre de réfléchir ensemble aux conditions et modalités (sociales, économiques, agricoles, écologiques, etc.) permettant de s’alimenter à partir de l’agroécologie, en Occitanie.
L’objet de cet article est de comprendre comment les parties prenantes de ce projet établissent collectivement la manière dont elles souhaitent agir, puis la manière dont elles vont agir concrètement, c’est-à-dire les projets de recherche collaboratifs qui seront mis en place suite à la réflexion collective. Le développement de ces deux aspects permettra de mettre en exergue le double caractère innovant de ce projet.
Pour cela, les parties prenantes du projet devaient avant tout se positionner sur le type d’agroécologie souhaité. Puis, elles devaient s’accorder sur un dispositif de gouvernance et de travail à mettre en place pour aboutir à un ou des projet(s), articulant science et société et visant la valorisation ou la création d’activités garantissant le développement de cette agroécologie.
La première étape consistait à s’accorder collectivement sur les enjeux soulevés par ce projet. Pour cela, les acteurs se sont appuyés sur le manifeste de l’agriculture écologique et paysanne [2] , note rédigée par les associations organisatrices du mois de la transition agroécologique. Cette note de cadrage décline les principes de l’agroécologie paysanne et solidaire sur un territoire. Une première réunion est organisée en novembre 2018, qui regroupe le collectif associatif et des chercheurs du Cirad (Benoît Daviron et Céline Dutilly), de l’Inra (Delphine Sicard) et de l’IRD (Éric Verger) ainsi que Nabil Hasnaoui Amri, consultant et chargé de recherche. Cet atelier a permis de débattre de certains concepts et de se mettre d’accord sur des thématiques du projet. Les points suivants ont été retenus :
→ le développement d’une agriculture écologique et paysanne, comme principal enjeu du projet,
→ la prise en compte nécessaire de la diversité des dynamiques territoriales au sein de la région Occitanie,
→ et l’identification nécessaire des contraintes et des opportunités concernant l’alimentation des villes d’Occitanie.
Ce travail a aussi permis de s’accorder sur une vision partagée de l’agroécologie à promouvoir. À cet égard, l’ensemble des acteurs du projet se sont rendu compte qu’un état des lieux des initiatives, des recherches et des connaissances disponibles dans ce domaine était nécessaire pour pouvoir établir les bases d’une réflexion commune innovante et inclusive.
Pour garantir à l’ensemble des parties prenantes une bonne coordination, des prises de décisions consensuelles et des actions concertées, il fallait aussi réfléchir à un dispositif de gouvernance multi-acteurs. C’est à ce stade qu’intervient la BdS. Par définition, les BdS représentent une interface entre la société civile et le milieu scientifique, mettant à disposition des ressources humaines et des outils de gouvernance et d’animation communs (Figure 1). La BdS Occitanie accompagne donc les acteurs pour faire mûrir leurs questionnements, affiner les questions ou moyens de développement de l’agroécologie paysanne, afin d’en dégager une problématique de recherche plus précise.
Pratiquement, la réflexion collective se déroule en ateliers, animés par la coordinatrice de la BdS (Raphaëlle Anginot). Son rôle consiste à préparer les ateliers avec les représentants de chaque collectif, d’animer les ateliers eux-mêmes et de rédiger et diffuser les comptes-rendus des réunions. La BdS propose également des observateurs (issus de son comité de pilotage) pour faire des recommandations méthodologiques au fur et à mesure de l’avancée du projet. Les représentants des collectifs doivent mobiliser leur communauté respective en fonction des compétences nécessaires pour les ateliers. Des réunions entre collectifs peuvent s’organiser entre les ateliers proposés par la BdS.
La BdS, interface entre le monde scientifique et la société civile, assure ainsi un rôle de facilitateur. Elle permet une participation de tous, une compréhension mutuelle, l’émergence de solutions partagées et incite les participants à prendre des responsabilités. Elle représente une innovation organisationnelle en tant que dispositif d’inter-face nouveau sur la région, pour accompagner un collectif multi-acteurs dans ses réflexions sur l’agroécologie et l’alimentation en Occitanie.
Les acteurs ont également dû s’accorder sur une démarche de travail. Nous l’avons vu, le premier atelier a permis d’engager une réflexion commune, puis de traduire la demande sociale en problématique de recherche. Très vite, les discussions ont conduit les acteurs à envisager une analyse prospective. En effet, la question que posent les acteurs demande de réfléchir pour les trente ans à venir aux conséquences du changement climatique, à la modification des modes de consommation ou encore à l’adaptation des modes de production face à l’évolution du climat. La prospective permet ainsi aux acteurs de prendre le temps de réfléchir aux évolutions futures pour mieux penser le présent. Dans ce cadre de travail, la BdS peut être vue comme un incubateur de projets de recherche et initiateur d’une démarche prospective qui permet d’approfondir les questions, d’en identifier de nouvelles et d’élaborer de nouvelles problématiques.
Pour réaliser cette prospective, le collectif souhaite cependant faire le point sur les prospectives antérieures réalisées en Occitanie et sur les initiatives paysannes en agroécologie dans la région. Pour cela, les parties prenantes ont décidé de proposer un stage de 6 mois (pour un étudiant de Master 1) en 2019. Le stage est financé par la Fondation Agropolis, partenaire de la BdS, et consistera à :
→ inventorier les différentes initiatives existantes promouvant ce type d’agriculture, quelle qu’en soit la structure porteuse (association, administration, collectivité locale, entreprises privées, etc.),
→ inventorier les recherches menées dans les unités de recherche montpelliéraines affichant le terme « agroécologie »,
→ inventorier les études déjà existantes en France sur la transition agroécologique et sur la diversité des méthodes de prospectives déjà réalisées dans la région.
L’initiative présentée par les associations et les chercheurs répond donc bien à la problématique de départ. Ils se sont accordés sur une vision commune de l’agroécologie et ont choisi la BdS pour élaborer un dispositif de gouvernance multi- acteurs. Ces éléments nous montrent le premier caractère innovant de ce projet. Enfin, ils ont sélectionné la prospective comme démarche de travail. Le deuxième caractère innovant de ce projet est donc la réflexion prospective et collective, qui permettra la mise en place concertée de projets de recherche-action collaboratifs.
Lors du premier atelier, le manifeste produit par le collectif associatif a été mis en discussion mais aucune problématique de recherche n’a pu être formulée. Les principes rédigés dans le manifeste ne permettaient pas d’extraire des problématiques ou questions claires pour la recherche. Par ailleurs, d’autres questionnements ont émergé des débats menés lors de l’atelier, tels que l’alimentation des populations urbaines ou encore le développement urbain cohérent entre ville et agriculture. Or ces sujets sortent des domaines de compétence des associations ou des chercheurs présents. Les parties prenantes se sont alors attachées à identifier les objectifs et les connaissances à mobiliser pour répondre à ces problématiques. Suite au deuxième atelier qui a eu lieu en décembre 2018, deux thèmes de recherche sont ainsi ressortis. La thématique du foncier a été reconnue comme un enjeu important par l’ensemble des acteurs. La question du change-ment climatique et de son impact sur l’agriculture dans la région a également été perçue comme prioritaire.
La première étape de cadrage du projet et d’identification de thèmes de recherche a donc été en partie réalisée. Par la suite, d’autres thèmes pourront être identifiés, cependant le collectif associatif doit réaliser que l’espace de concertation n’est pas un forum au sein duquel toutes les questions doivent être posées à la recherche. Par ailleurs, les associations oscillent entre la volonté de développer des actions rapidement et celle de produire des connaissances. Cette hésitation s’est manifestée dès le lancement du projet, lorsque les associations sont allées solliciter la BdS en octobre 2018.
Pour ce qui est de l’analyse prospective, les acteurs sont conscients des intérêts et des limites de cette démarche. Ils ont conscience qu’une projection à plus de trente ans est pertinente pour échapper aux contraintes « courtermistes » et prendre en considération les bouleversements majeurs que va connaître l’environnement. Cet exercice ouvre le champ des possibles et permet de sortir des contingences « psychologiques ». Les acteurs sont également lucides sur le fait que la méthode des scénarios peut les contraindre à imaginer des futurs non souhaitables, entraînant ainsi une perte de temps en ne se focalisant pas sur les réelles solutions à envisager. Les acteurs semblent bien conscients de cette limite puisqu’ils souhaitent sortir de la méthode des scénarios généralement utilisée et explorer d’autres méthodes de prospective. Enfin, l’analyse prospective peut aussi être un moyen de sélection de la parole en dévalorisant celle de ceux qui pensent que les problèmes sont déjà là et qu’il faut agir dans l’urgence. Ce dispositif de travail ne doit pas devenir un outil technocratique. Les acteurs souhaitent donc réaliser un état des lieux des méthodes de prospectives déjà réalisées dans la région et en France afin de mieux positionner leur propre démarche.
Suite aux ateliers, des recommandations ont été émises par les observateurs. Après le deuxième atelier, les parties prenantes ont ainsi décidé de scinder leur projet en deux volets, au vu de la complexité de la demande initiale. En effet, celle-ci implique des interactions avec la recherche selon deux dimensions. Les associations souhaitent d’une part réfléchir ensemble à la transformation du système agricole et alimentaire sur le territoire régional, et d’autre part répondre à des problématiques concrètes qu’elles rencontrent dans leurs activités. Le débat qui a eu lieu lors du premier atelier sur la place de l’alimentation dans le projet est révélateur. Cette question a été soulevée de façon pertinente mais elle ne correspond pas aux différents domaines d’activité des associations. Ces dernières ne pouvaient donc pas répondre à leurs préoccupations plus individuelles et l’enjeu de l’alimentation territorialisée a été revu de façon à ce que le développement d’une agroécologie paysanne devienne le principal enjeu du projet. De la même façon, bien qu’étant potentiellement un sujet central pour le développement d’une agroécologie paysanne, le thème du foncier urbain et périurbain, ressorti lors du second atelier, n’est pas le principal sujet de travail des associations du collectif. Ces différents débats soulèvent la question de la représentativité du collectif par rapport aux thèmes de recherche qui émergent. Le comité de pilotage de la BdS a donc recommandé de mieux différencier les deux dimensions du projet.
Lorsque nous nous intéressons aux motivations des acteurs dans le projet, nous constatons que les associations désirent donner du poids à leurs actions pour encourager la transition agroécologique du territoire. Elles souhaitent également connaître les conditions et modalités de développement d’une agroécologie paysanne sur le territoire. De l’autre côté, les chercheurs mobilisés pour le moment veulent faire le lien entre leurs propres recherches et des questions concrètes de la société civile. Ils ont un intérêt pour les questions locales et territoriales, même si cela n’est pas toujours leur domaine de prédilection. Malgré ces motivations diverses, un panel de personnes motivées sont prêtes à s’impliquer. Cette volonté commune permet de fédérer les acteurs malgré des intérêts divers.
Ensuite, si nous observons les ateliers eux-mêmes, nous remarquons que tous les participants n’ont pas les mêmes attentes. Les associations souhaitent créer du lien entre le travail de la recherche et leurs préoccupations de terrain, en autonomie par rapport aux politiques. Tandis que les chercheurs veulent identifier ou clarifier des questions afin de définir des problématiques pertinentes pour la recherche. Cette inadéquation dans les attentes peut entraîner une difficulté à échanger dans le processus collaboratif. Ce qui fut le cas lorsque les acteurs ont souhaité passer de la préoccupation générale initiale à des questions précises à adresser à la recherche. Mais cette limite a été identifiée par la BdS qui a alors proposé une nouvelle méthode de travail en scindant le projet en deux volets thématiques. Cette adaptation nous montre bien que les parties prenantes ont adhéré au principe collaboratif et que la BdS est un acteur légitime à l’interface entre les deux mondes, qui joue son rôle. Cette réussite montre également que l’identification d’un objectif commun est un élément indispensable pour rassembler des acteurs avec des attentes différentes.
Dans le cadre de ses missions d’appui méthodologique, la BdS propose des observateurs qui élaborent des recommandations. Leurs propositions sont discutées et adaptées par les acteurs dans leurs activités. La mise en discussion des recommandations est faite avec les représentants des collectifs du projet mais aussi avec l’animatrice de la BdS (Raphaëlle Anginot). Il existe alors une ambivalence à propos des missions de Raphaëlle. Son rôle d’animatrice des ateliers peut être confondu avec celui des observateurs. Dans un processus de concertation, l’animation est une fonction à part entière, elle doit être neutre et de qualité vis-à-vis de la problématique traitée (Dionnet et al., 2017). Raphaëlle doit aussi favoriser la construction d’un consensus entre les participants. Mais cela ne signifie pas qu’elle ait des objectifs de résultats, elle doit plutôt se donner des objectifs de moyens (qualité des interactions entre les participants). L’amalgame entre l’observateur et l’animateur peut entraîner un sentiment d’obligation de résultats qui peut entraver la qualité des discussions.
Le projet pilote de la BdS pour le développe-ment d’une agroécologie paysanne en Occitanie nous propose un exemple de co-construction d’un projet de recherche entre des associations et des chercheurs. L’étude du processus de collaboration nous montre comment les acteurs se sont accordés sur une vision partagée de l’agroécologie, comment ils ont sollicité un organisme à l’interface entre les mondes académique et non académique pour accompagner leurs réflexions et comment ils se servent de la prospective pour élaborer des questions de recherche. Ces caractéristiques mettent en évidence le double caractère innovant de ce projet. Des points de vigilance existent tout de même. En effet, des difficultés sont déjà apparues, comme la difficile reformulation des questionnements en problématiques de recherche ou encore la représentativité des acteurs à ce jour présents dans le projet. Mais un processus de concertation se construit pas à pas et le projet n’en est qu’à son début (seulement deux ateliers ont eu lieu). Or, la conception participative d’un projet de recherche est un processus long au cours duquel chaque étape est itérative et adaptable. L’évolution récente du projet, qui s’est scindé en deux sous-ensembles, est un indicateur de l’adaptabilité de celui-ci. Le cadre organisationnel et institutionnel qui s’est constitué autour des acteurs est donc favorable à une réelle démarche de concertation.
De plus, le groupe constitué représente un réseau de professionnels ayant des expertises et des compétences reconnues, et qui peuvent faire valoir un savoir pertinent sur les politiques alimentaires en cours d’élaboration dans la Métropole. Ce projet répond au besoin de mieux appréhender l’action publique dans ses transformations actuelles, tant au niveau des problèmes à résoudre que des interactions entre les acteurs du système alimentaire. À ce titre, ce projet peut représenter une force capable d’orienter et d’accélérer la transition en cours dans la Métropole de Montpellier. Cette initiative n’a donc pas encore d’impacts réels, mais au travers de la constitution d’une communauté épistémique sur l’agroécologie en Occitanie, elle a les moyens d’encourager la transition des systèmes alimentaires vers plus de durabilité.
Auteur : Amandine Aguera