This report argues for a Common Food Policy for the European Union : a policy setting a direction of travel for the whole food system, bringing together the various sectoral policies that affect food production, processing, distribution, and consumption, and refocusing all actions on the transition to sustainability. The Common Food Policy vision draws on the collective intelligence of more than 400 farmers, food entrepreneurs, civil society activists, scientists and policymakers consulted through a three-year process of research and deliberation.
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Ressources hors Chaire
Articles
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Towards a common food policy for the European Union : the policy reform and realignment that is required to build sustainable food systems in Europe
23 novembre 2021, par Mathilde COUDRAY -
Se nourrir de promesses. Enjeux et critiques de l’introduction de deux innovations dans le domaine alimentaire : test nutri-génétique et viande in vitro
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYDepuis une quinzaine d’années, deux innovations à composante biomédicale et technoscientifique s’immiscent dans le domaine alimentaire : les tests nutri-génétiques et la viande in vitro. Cet article s’intéresse aux promesses qui les accompagnent. Pour les appréhender, les auteurs se sont penchés sur leur introduction dans l’espace public, l’identité de leurs promoteurs et les enjeux sociaux soulevés. L’analyse croisée de ces promesses conduit à une réflexion critique sur l’autonomisation autour des deux injonctions normatives les plus prégnantes dans le domaine alimentaire : améliorer sa santé et protéger l’environnement. Si ces innovations nourrissent la capacité des individus à conduire leur alimentation, elles renforcent dans le même temps une dépendance à la technique et à ses possesseurs.
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Biomasse. Une histoire de richesse et de puissance
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYAu XVIIe siècle, Rubens, Vermeer, Rembrandt et bien d’autres utilisaient le bois de chêne de la Baltique, le lin ou le chanvre de Silésie, le pastel de Toulouse, l’indigo des Indes… Chaque œuvre était « une surface réduite où convergeaient des routes sillonnant le monde entier », nous dit Benoit Daviron, l’auteur de ce livre. La grandeur de la peinture hollandaise témoigne de la capacité du pays à s’approvisionner en produits de biomasse lointaine, cette matière composée ou issue du vivant. La quête de la biomasse d’un ailleurs lointain écrira l’histoire des trois siècles suivants. Avant que, au XIXe, l‘exploitation des énergies fossiles – la biomasse du passé – ne métamorphose les rapports à la biomasse immédiate. C’est une autre histoire, et une économie de l’agriculture plus vaste et plus globale, que Benoit Daviron nous propose. L’agriculture n’y est pas seulement alimentaire, ni la seule à fournir la biomasse. Comment, avant et après les énergies fossiles, les sociétés européennes ont-elles maîtrisé la distance et mobilisé le travail pour satisfaire leurs besoins croissants ? Quelles conséquences pour le reste du monde ? Au fil des périodes, nous découvrons que la capacité à mobiliser énergie et matière, et en particulier le vivant, est le miroir de la richesse et de la puissance du pays leader de son temps. Nous voyons se préciser les contours de l’agriculture dite naguère moderne, et aujourd’hui « conventionnelle » et le rôle central qu’a joué l’industrie chimique dans sa genèse. Cette lecture modifie nos interrogations sur l’avenir. Et, si le prochain leader est asiatique, quel rapport à la biomasse annonce-t-il ? S’appuyant sur une littérature abondante, Benoit Daviron nous présente une synthèse au-delà des frontières disciplinaires, dans laquelle se dessine une histoire longue, économique et politique, de la biomasse. S’il vise prioritairement enseignants, chercheurs et étudiants en agronomie et en économie agricole, ce livre intéressera les historiens et économistes, et aussi un public curieux des questions agricoles et alimentaires, de leurs enjeux passés et à venir.
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How the microbiome challenges our concept of self
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYToday, the three classical biological explanations of the individual self––the immune system, the brain, the genome––are being challenged by the new field of microbiome research. Evidence shows that our resident microbes orchestrate the adaptive immune system, influence the brain, and contribute more gene functions than our own genome. The realization that humans are not individual, discrete entities but rather the outcome of ever-changing interactions with microorganisms has consequences beyond the biological disciplines. In particular, it calls into question the assumption that distinctive human traits set us apart from all other animals––and therefore also the traditional disciplinary divisions between the arts and the sciences.
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Engagements militants, professionnalisés ou distanciés : les visages multiples de l’alimentation engagée
27 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYCet article analyse les formes d’engagement existant dans la consommation engagée en prenant en compte l’ensemble des acteurs sociaux qui rendent possibles ces pratiques : consommateurs mais également producteurs, distributeurs ou encore fondateurs, salariés et bénévoles de réseaux associatifs. Il montre que ces actions politiques passant par le marché ne reposent pas uniquement sur de nouvelles formes d’engagement individualisées mais également sur des engagements militants plus traditionnels ainsi que sur ceux d’individus cherchant à concilier convictions et emploi. La coexistence de ces différents investissements est une source de difficultés pour les mouvements de l’alimentation engagée.
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Café : la success story qui cache la crise. Etude sur la durabilité de la filière du café
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYProduit emblématique du commerce équitable et matière première agricole la plus échangée au monde, le café fait vivre 25 millions de familles d’agriculteurs. Mais dans quelles conditions ? Prix bradés pour les producteurs, impacts négatifs du changement climatique sur les récoltes, manque de ressources pour investir… Les alertes des producteurs se sont multipliées ces dernières années.
Dans ce contexte Commerce Équitable France, Max Havelaar France et le collectif Repenser les Filières ont commandité au Basic une étude surla durabilité de la filière café. Elle met en lumière ses (dys)fonctionnements, les effets des alternatives existantes dont le commerce équitable et l’agriculture biologique, ainsi que les autres leviers à actionner pour garantir sa durabilité. (présentation du site Commerce Equitable France)
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The place of food : mapping out the ‘local’ in local food systems
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAY‘Local food systems’ movements, practices, and writings pose increasingly visible structures of resistance and counter-pressure to conventional globalizing food systems. The place of food seems to be the quiet centre of the discourses emerging with these movements. The purpose of this paper is to identify issues of ‘place’, which are variously described as the ‘local’and ‘community’ in the local food systems literature, and to do so in conjunction with the geographic discussion focused on questions and meanings around these spatial concepts. I see raising the profile of questions, complexity and potential of these concepts as an important role and challenge for the scholar-advocate in the realm of local food systems, and for geographers sorting through them. Both literatures benefit from such a foray. The paper concludes, following a ‘cautiously normative’ tone, that there is strong argument for emplacing our food systems, while simultaneously calling for careful circumspection and greater clarity regarding how we delineate and understand the ‘local’. Being conscious of the constructed nature of the ‘local’, ‘community’ and ‘place’ means seeing the importance of local social, cultural and ecological particularity in our everyday worlds, while also recognizing that we are reflexively and dialectially tied to many and diverse locals around the world.
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La lutte contre le gaspillage alimentaire en France et aux États-Unis : mise en cause, mise en politique et mise en marché des excédents alimentaires
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYÀ travers le cas de la « lutte contre le gaspillage alimentaire » en France et aux États-Unis, cette thèse met en évidence les rouages de la transformation d’organisations capitalistes par l’incorporation de critiques sociales et écologiques, selon le processus théorisé par Boltanski et Chiapello dans Le nouvel esprit du capitalisme (1999). Reposant sur l’analyse qualitative de 213 entretiens et de plus de 125 observations menées de 2013 à 2017 au sein d’associations environnementales et caritatives, d’administrations publiques et de firmes des deux pays, ce travail de recherche retrace la construction de la cause du gaspillage, son inscription dans l’action publique, puis ses effets sur le fonctionnement de la production et des marchés alimentaires. L’argument proposé est que des militants, des chargés de la responsabilité sociale d’entreprises comme des acteurs politiques ont assuré non seulement la remise en cause mais aussi la remise en marché de produits alimentaires jusqu’alors jetés, par des mécanismes de reconstruction de valeur(s), de réallocation et de recatégorisation. Dans une démarche de changement consensuelle et réformiste, ils n’interrogent que rarement les relations de pouvoir sous-jacentes à l’origine de ces excédents. Ils contribuent ainsi à une recomposition des systèmes alimentaires qui bénéficie aux firmes dominantes autant qu’à des fondateurs d’entreprises et d’associations saisissant de nouvelles opportunités. Par ce retour réflexif sur leurs initiatives, cette thèse invite les entrepreneurs de la lutte contre le gaspillage, en France comme aux États-Unis, à s’interroger sur leur propre rôle dans l’adaptation d’organisations capitalistes.
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Charlas culinarias : Mexican women speak from their public kitchens
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYBy exploring how working-class Mexican women transform their home cooking abilities into an economic resource to support themselves and their families, this paper looks at the philosophical approach women give to their entrepreneurial efforts.
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Guide méthodologique ImpresS : évaluation ex post des impacts de la recherche agronomique dans les pays du Sud
23 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYImpress (« Impact of Research in the South », en français : « impact de la recherche au Sud ») est une approche scientifique qui mobilise un ensemble d’étapes et d’outils participatifs permettant à un collectif de partenaires de comprendre le chemin d’impact du processus d’innovation dans lesquels elles ont été impliqués (Impress ex post), ou de formuler collectivement une vision partagée et explicitée des chemins d’impact potentiels et plausibles d’une intervention à venir (Impress ex ante)