La situation nutritionnelle en Côte d’Ivoire inquiète. Dans ce pays d’Afrique subsaharienne, l’alimentation infantile est au centre des préoccupations nationales depuis plusieurs années. La lutte contre la malnutrition est intégrée dans des programmes nationaux destinés à promouvoir et soutenir une bonne alimentation du nourrisson et du jeune enfant, la protection de l’allaitement maternel et la lutte contre les carences.
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De 2014 à 2017
Articles
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N° 1/ L’anémie en Côte d’Ivoire : l’intérêt d’une approche sociale
16 mai 2017, par Clarisse -
N° 3/ L’alimentation du jeune enfant, support de son apprentissage et de sa reconnaissance sociale
21 novembre 2017, par ClarisseAu Cameroun, en 2008, près de 40 % des ménages vivaient en dessous du seuil de pauvreté (INS, 2008). Dans ce contexte socioéconomique, 33 % des enfants de 0 à 59 mois souffrent de malnutrition chronique et 70 % des enfants sont anémiés (27 % sous forme légère, 31 % modérée, et 2 % grave) (INS, 2011).
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Quelle acceptabilité par les consommateurs ?
31 janvier 2014, par ClarissePrésident : Nicolas BRICAS (socio-économiste, Cirad)
Avec :
Francis AKINDÈS (sociologue, Université Alassane Ouattara, Bouaké, Côte-d’Ivoire ; coordinateur de la Chaire Unesco de bioéthique)
Thomas BAULER (économiste de l’environnement, Centre d’études du développement durable, Université libre de Bruxelles)
Charles PERNIN (chargé de mission à l’association Consommation, logement et cadre de vie – (...) -
Changer notre alimentation : pour quoi faire ?
29 janvier 2016, par ClarisseJean-Michel Lecerf, nutritionniste, Institut Pasteur, Lille - Les comportements d’abondance et l’excès de consommation de graisses animales, sucre et sel, partout dans le monde, induisent une augmentation des maladies non transmissibles (maladies cardiovasculaires, diabète de type 2 et obésité). Avec le développement de ces pathologies, et la volonté de les prévenir, on observe une forme de médicalisation de l’alimentation (y compris dans les situations de sous-nutrition), qui renouvelle de manière importante les relations entre alimentation, santé et bien-être.
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Des innovations technologiques alimentaires ?
5 janvier 2018, par RoxaneGilles TRYSTRAM, directeur général AgroParisTech - Que nous disent les pratiques et mouvements alimentaires d’hier ? Remontée aux sources préhistoriques de notre alimentation, en passant par les disettes du Moyen-Âge et les « métissages culinaires » en Amérique latine. Puis anticipation sur les alimentations de demain en termes de nouveaux produits, de nouveaux usages, et d’innovations technologiques.
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Mexique, méfiance et incertitude dans la lutte contre l’obésité et la sous-alimentation
29 janvier 2016, par ClarisseMiriam Bertran, Université autonome métropolitaine de Mexico - Les comportements d’abondance et l’excès de consommation de graisses animales, sucre et sel, partout dans le monde, induisent une augmentation des maladies non transmissibles (maladies cardiovasculaires, diabète de type 2 et obésité). Avec le développement de ces pathologies, et la volonté de les prévenir, on observe une forme de médicalisation de l’alimentation (y compris dans les situations de sous-nutrition), qui renouvelle de manière importante les relations entre alimentation, santé et bien-être.
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Alimentation et épigénétique : les enjeux autour des 1000 premiers jours de vie
29 janvier 2016, par ClarisseTristan Fournier, Institut de recherches interdisciplinaires sur les enjeux sociaux, CNRS - Les comportements d’abondance et l’excès de consommation de graisses animales, sucre et sel, partout dans le monde, induisent une augmentation des maladies non transmissibles (maladies cardiovasculaires, diabète de type 2 et obésité). Avec le développement de ces pathologies, et la volonté de les prévenir, on observe une forme de médicalisation de l’alimentation (y compris dans les situations de sous-nutrition), qui renouvelle de manière importante les relations entre alimentation, santé et bien-être.
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Nourrir les morts ou « Celui qui fait vivre », les différents régimes de commensalité rituelle chez les Mixe (Oaxaca, Mexique)
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYAu Mexique, les célébrations publiques et privées liées à la Toussaint (Día de Muertos), tout autant que la multiplication des représentations de la mort sous la forme de la Catrina ou de squelettes, font désormais partie d’une culture populaire se diffusant bien au-delà des frontières du pays. Le développement d’un tel imaginaire, notamment dans les zones urbaines, tend à accréditer l’idée selon laquelle les Mexicains entretiendraient un rapport de proximité avec les morts qu’ils accueilleraient en leur offrant des repas dans une atmosphère festive au moment de leur retour annuel. En réalité, l’observation ethnographique des transferts alimentaires destinés à ces visiteurs dans les communautés de Mixe vivant dans l’État d’Oaxaca prouve que la crainte de voir les morts rester dans la sphère domestique ne disparaît pas à la Toussaint. Pour le démontrer, cet article mène une étude contrastive des régimes de commensalité associés aux dépôts cérémoniels – associés à des sacrifices de volailles – selon qu’ils sont destinés aux morts ou à une entité appelée « Celui qui fait vivre ». Alors que l’anthropologie religieuse s’est souvent consacrée à l’étude de la symbolique des éléments transférés lors d’une offrande alimentaire, l’angle d’analyse adopté se concentre sur les dynamiques interactionnelles grâce auxquelles est mise en scène l’acceptation de ces transferts par ces différents destinataires. En dépit des similitudes dans la morphologie rituelle, on découvre alors que les dépôts de nourritures n’établissent pas les mêmes types de relations avec les morts ou avec « Celui qui fait vivre ».
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Toward a new philosophy of preventive nutrition : from a reductionist to a holistic paradigm to improve nutritional recommendations
27 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYThe reductionist approach has been predominant to date in human nutrition research and has unraveled some of the fundamental mechanisms at the basis of food nutrients (e.g., those that involve deficiency diseases). In Western countries, along with progress in medicine and pharmacology, the reductionist approach helped to increase life expectancy. However, despite 40 y of research in nutrition, epidemics of obesity and diabetes are growing each year worldwide, both in developed and developing countries, leading to a decrease in healthy life years. Yet, interactions between nutrition-health relations cannot be modeled on the basis of a linear cause-effect relation between 1 food compound and 1 physiologic effect but rather from multicausal nonlinear relations. In other words, explaining the whole from the specific by a bottom-up reductionist approach has its limits. A top-down approach becomes necessary to investigate complex issues through a holistic view before addressing any specific question to explain the whole. However, it appears that both approaches are necessary and mutually reinforcing. In this review, Eastern and Western research perspectives are first presented, laying out bases for what could be the consequences of applying a reductionist versus holistic approach to research in nutrition vis-à-vis public health, environmental sustainability, breeding, biodiversity, food science and processing, and physiology for improving nutritional recommendations. Therefore, research that replaces reductionism with a more holistic approach will reveal global and efficient solutions to the problems encountered from the field to the plate. Preventive human nutrition can no longer be considered as “pharmacology” or foods as “drugs.”
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L’émergence des « marchés sans intermédiaires » en Grèce. Résilience des systèmes alimentaires dans une économie solidaire en période de crise (Theodosia Anthopoulou)
18 octobre 2016, par ClarisseLes « marchés sans intermédiaires » sont initialement apparus en 2012 à l’initiative de collectifs de la société civile, en pleine crise économique, suite au mouvement dit « de la pomme de terre ». Depuis lors, ils se propagent rapidement dans toute la Grèce, en même temps que d’autres initiatives alimentaires, telles que les jardins urbains associatifs, les premiers paniers de type AMAP et les épiceries sociales qui s’inscrivent dans le cadre d’une économie sociale et solidaire émergente. Le mouvement « sans intermédiaires » représente une réponse collective par le bas au marché capitaliste dominant.